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La Sainte-Ouine est la fête foraine qui se tient généralement pendant 4 semaines devant les murailles à partir de la mi-janvier de la porte Saint-Vincent à la porte Saint-Louis. Ouest-France a récemment résumé l’historique de cette manifestation :
« L’histoire : Une tradition
Il était une fois la Sainte-Ouine, une des traditions les plus anciennes du pays malouin. Son histoire quelque peu compliquée remonte au Moyen-Âge quand les Gaulois peuplaient encore la terre bretonne. Tout commence en 1360 lorsqu’une petite chapelle dédiée à Saint-Ouen est fondée par quelques ermites entre Cézembre et le Grand-Bé.
Grande Sainte-Ouine
À Saint-Servan, lieu où se tenait originellement Saint-Malo, la statue de Saint-Ouen trône toujours dans la cathédrale. « Les villageois venaient le dimanche précédent la passion pour tourner la crosse de Saint-Ouen afin d’attirer les vents favorables. Finalement, comme il en arrivait de partout la crosse du Saint se retrouvait ballottée dans tous les sens », explique Gilles Foucqueron, médecin passionné d’histoire.
La légende raconte que le Saint, pour contenter tout ce petit monde, faisait venir chaque jour le vent d’un point différent. Cette fête prit fin au XIXe.
Petite Sainte-Ouine
Parallèlement à cette grande Sainte-Ouine, se tenait une petite Sainte-Ouine lors des Rogations, jours précédant l’Ascension. « C’était une fête religieuse, une sorte de carnaval où l’on dépensait ses économies », précise Gilles Foucqueron. Faire sa petite Sainte-Ouine signifie alors dépenser ses économies en quelques heures pendant le Carême. « La fête succédait à la foire aux Sublets », ajoute le médecin.
Après le grand incendie de 1661, la foire se transporte sur le Grand-Bé puis elle se déplace sur l’actuel quai Saint-Louis se tenant désormais le dimanche de la passion pour une durée de huit jours.
Les terre-neuvas
1927, la petite Sainte-Ouine se développe avec l’arrivée du premier gros métier forain, la fête dure à présent deux semaines et s’étend de la Grand’Porte à la porte Saint-Vincent. À cette époque, la fête est couplée avec le pardon des terre-neuvas. « Ils ont été créés le 28 février 1926 pour fêter le départ des terre-neuvas, navires assurant la grande pêche. Le dernier pardon eut lieu en 1965 », ajoute Gilles Foucqueron. Il poursuit : « Sous l’occupation et ce jusqu’en 1943, la Sainte-Ouine s’exile à Rocabey où quelques manèges maintiennent la tradition annuelle. » La Sainte-Ouine reprend vie en 1945 devant l’église de Rocabey et rejoint le quai Saint-Vincent en 1947. » (source Ouest-France)
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À l’année prochaine…
©️Jean Mahé @pduroy